Qui sommes-nous ?

La première phase de la Chaire maritime (2019-2024) a permis de structurer et d’affirmer le rôle et la place des recherches menées à Nantes Université dans le domaine de la planification de l’espace maritime. La Chaire maritime constitue le premier pôle scientifique à l’échelle nationale sur la planification de l’espace maritime, avec une expertise reconnue par les différents acteurs dans le champ des activités humaines en mer.

La Chaire maritime a construit et promu un modèle original, reposant sur l’articulation d’une équipe à la fois technique (financée par le mécénat) et scientifique (titulaires et personnels recrutés sur projets), en étroite interaction avec les acteurs maritimes. Pour cette deuxième phase, et toujours avec les mêmes principes de fonctionnement, l’ambition est de continuer d’accroître la dynamique de recherche, tout en l’articulant avec la réponse aux besoins opérationnels des acteurs maritimes, notamment les filières économiques et les collectivités.

Le programme scientifique 2024-2028 de la Chaire maritime sur la dynamique des activités humaines en mer et la planification de l’espace maritime consiste à développer des actions de recherche scientifique, de formation et de partage des connaissances.

À la différence d’un projet de recherche « classique », dans lequel les moyens sont connus, et les objectifs ajustés en amont (en fonction de ces moyens), une chaire de recherche rassemble des compétences scientifiques dans un champ programmatique donné et ajuste en permanence ses objectifs aux moyens. Conformément aux principes de la science ouverte et à l’esprit philanthropique, l’ensemble des connaissances produites par la Chaire maritime seront accessibles à tout un chacun, gratuitement.

Notre programme

Dans cet axe est rassemblé le travail relatif au fonctionnement de la Chaire. Même si une Chaire a un fonctionnement particulier par rapport à un projet classique, celui-ci se décline comme dans un projet de recherche à travers les trois chantiers suivants :
 

• coordination et animation
• médiation et communication
• valorisation scientifique

Cet axe doit permettre d’initier et de réaliser en routine des actions de suivi de l’évolution des activités humaines en mer. Il s’agit d’un travail sur les données existantes, permettant de les valoriser sous différentes formes. L’objectif scientifique poursuivi est de caractériser les dynamiques des activités humaines en mer à court, moyen et long termes, dans un contexte de changements globaux. Il est enchâssé avec un objectif opérationnel consistant à produire des indicateurs, des analyses et des outils éclairant les enjeux de partage de l’espace maritime et renseignant sur les défis rencontrés par l’ensemble des filières et des territoires. Aujourd’hui, un tel dispositif d’observation des activités humaines en mer, avec un travail d’analyse des activités humaines en mer, n’existe pas à l’échelle nationale. Les travaux de cet axe permettraient de combler ce manque et fourniraient une base documentaire qui fait actuellement défaut dans les démarches de planification.

Cet axe consiste à investir et à développer les recherches en matière d’analyse des données décrivant les dynamiques des activités humaines en mer. Il s’agit d’analyser finement ces données en étant attentifs à l’ensemble du cycle de vie de la donnée (fabrique, structuration, traitement, circulation, usage), permettant d’évaluer leur aptitude à répondre aux besoins des utilisateurs dans le cadre de la planification de l’espace maritime. Ces analyses doivent conduire à révéler les « déserts de données », et à « visibiliser » les choix techniques (i.e., ouvrir la « boîte noire ») à l’œuvre en matière de traitements des données, y compris des traitements cartographiques (i.e., représentations cartographiques). Le travail de qualification des données est alors une étape essentielle pour la combinaison de différents jeux de données, qu’il s’agisse de données géographiques et/ou socio-économiques. Aujourd’hui, ce domaine de recherche constitue un angle mort, et la Chaire maritime entend combler ce manque par un travail inédit – au moins à l’échelle nationale – d’analyse critique des données aux plans spatial, économique, multi-dimensionnel et temporel.

Les activités menées au sein de cet axe s’attaquent à un verrou majeur : documenter et analyser finement les compatibilités entre activités et avec l’environnement. Pour investir ce champ, trois cas d’étude feront en particulier l’objet d’une attention : (i) éolien offshore et pêches, (ii) zones de protection forte (ZPF) et activités mobiles (pêches, plaisance, transport), et (iii) aquaculture et éolien offshore. C’est en étudiant ces compatibilités « par le bas », à travers ces cas d’étude pratiques et dans l’objectif de fournir des réponses opérationnelles, qu’il est prévu de s’engager progressivement dans l’analyse de la combinaison de plusieurs facteurs internes et externes influençant la dynamique des activités humaines en mer.

L’objectif des travaux rassemblés dans cet axe est à la fois d’analyser les formes prises par la participation dans le domaine de la planification de l’espace maritime, et de développer de manière réflexive des formes participatives de co-construction et de co-expertise dans un cadre multi-partenarial. Dans ce cadre, une attention particulière est portée sur le rôle des collectivités dans la planification et sur les enjeux informationnels (interface science-décision). Trois types de chantiers correspondant à des actions précises, sont prévues dans cet axe : construire des outils de participation, faire participer à travers des ateliers, et accroître l’impact des travaux menés par la Chaire maritime par le biais de formations dédiées aux utilisateurs finaux.

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